lundi 24 novembre 2008

Le lendemain nous avons emprunté l’autoroute, nous menant vers le Krak des Chevaliers à quelques dizaines de kilomètres du Liban. Si l’on peut appeler ça une autoroute : des voitures roulent à contre- sens, des gens traversent, on y croise des vendeurs à la sauvette et des troupeaux de chèvres broutent tranquillement sur les bas côtés.
Il eût été difficile pour les « Bayart » de ne pas visiter le Krak des Chevaliers, « sans doute le mieux conservé et le plus admirable château du monde » d’après Lawrence d’Arabie, néanmoins notre nom se terminant par un « T » et non par un « D », nous sommes sans aucun doute pleins de peurs et de reproches...

en route vers le Krak...

on croise des vendeurs...
a la sauvette...
des brebis...
et quelques villages...

le Krak des chevaliers




En passant ensuite par Homs nous avons quitté la route principale pour prendre celle du désert. Comme tout désert il est sec et rude, mais ici pas de dune ondulante, pas de sable fin, par contre de la caillasse à perte de vue dans un paysage d’une infinie platitude. La route fût longue et on n’y croisa pas grand monde : quelques camps militaires dû à la proximité avec l’Irak et une infime quantité de tentes de bédouins, derniers nomades de ce pays. On se demande encore comment font-ils pour survivre dans une région aussi hostile ?
Au même titre qu’en montagne ou qu’en mer, on se sent ici infiniment petit…et pourtant, l’influence de l’homme dans ces vastes territoires n’est pas des moindres. On espère un jour que l’homme se serve à bon escient de ses facultés pour apprendre à respecter le spectacle grandiose de la nature. Cependant, une panne au milieu de ce magnifique paysage nous ferait vite replonger dans le concret...


egares dans les rues de Homs...

a chaque stop Sasha s'installe...

un taxi nous ouvre gentiment le chemin...



soit 80 cts le litre...



pas grand chose a l horizon...




les seules ombres du coin...







tentes bedouines


nous approchons enfin...